PASTORALE ET SOLIDARITE
Un établissement catholique d’enseignement : Notre-Dame de Sion
Le lycée accueille tous les élèves, sans distinction confessionnelle.
- Son projet pédagogique est associé à son projet pastoral : l’annonce de Jésus-Christ.
Cette annonce ne se réalise pas seulement dans la culture religieuse, les célébrations ou l’organisation de temps forts d’aumônerie, mais aussi dans la vie quotidienne du lycée, dans le regard que chacun -élèves, professeurs, personnel- porte sur autrui et d’abord sur son partenaire immédiat ou son voisin de table.
Le mépris, l’exclusion et la non-acceptation de l’autre dans sa différence, n’ont pas de place dans une communauté éducative chrétienne, et très précisément dans le projet qu’ont voulu pour les jeunes, les fondateurs de la Congrégation, Alphonse et Théodore RATISBONNE.
La pastorale au quotidien
- Qu’il s’agisse, de la dimension culturelle des religions, et plus particulièrement du christianisme, de l’étude biblique, de l’éducation de la Foi, d’initiation ou de la première annonce, nous regroupons tous ces termes sous le mot « PASTORALE ». La Pastorale, nous renvoie à la notion de « troupeau » : l’Église, dont le Christ est le berger.
- Notre rôle est de veiller à transmettre la Bonne Nouvelle, de rester fidèle à l’esprit de nos fondateurs, du projet pastoral et éducatif. Il est aussi d’éveiller la conscience des jeunes à l’esprit d’ouverture, au respect des différences, afin que chaque jeune grandisse dans l’autonomie et le sens de la responsabilité (et des responsabilités).
Les cours de culture religieuse
Les élèves de classe de seconde sont attendus au cours de « culture religieuse » une fois par quinzaine. Ces cours sont obligatoires quelle que soit la religion de l’élève. Nous leur proposons de réfléchir sur les grandes questions de notre société, sur quel type d’homme ou de femme ils aspirent à devenir au-delà de leur réussite professionnelle. Nous sommes là pour les aider à lutter contre les a priori de toute nature, pour les aider à observer le monde. Nous sommes là aussi pour leur procurer une connaissance sur les trois grandes religions monothéistes, convaincus que l’ignorance engendre les préjugés les plus virulents et les plus tenaces.
Nous leur proposons de découvrir des exemples de vies vouées à soulager la misère ( Sœur Emmanuelle…) afin de les faire réfléchir à des notions telles que le respect, l’engagement, le pouvoir, l’argent, le solidarité…
Les priorités de ces heures de classe sont d’instaurer une grande confiance entre l’APS et les élèves, de s’assurer que chacun puisse apporter aux autres et apprendre de lui-même.
Les programmes peuvent être momentanément modifiés en fonction des questions des élèves ou de l’actualité. De même, la réflexion abordée pendant le cours peut donner naissance, en dehors de celui-ci, à une rencontre autour d’une question, à un moment de prière ou à la préparation d’une célébration.
Sandrine PROVOST-FLEURY, Animatrice en Pastorale Scolaire
La vie religieuse
Notre prêtre accompagnateur, vient à la rencontre des élèves sur les heures de Culture Religieuse.
Durant l’année 4 temps forts sont célébrés par une messe : la rentrée, Noël, Pâques et la fin de l’année.
A chacune de ces occasions, tous les élèves et la communauté éducative sont bien entendu invités.
Pèlerinage

■ Saint Victor, pour la Chandeleur le 2 février avec les aumôneries des étudiants. Un temps fort pour la ville de Marseille.
Le rite est immuable ; chaque 2 février, à 5 heures du matin, les élèves de l’école de la marine Marchande, porteurs de l’évangile accostent sur le quai des Belges partis en bateau du port de l’Estaque quelques minutes plus tôt. La procession aux flambeaux peut démarrer et rejoindre le parvis de l’abbaye fondée par saint Jean Cassien en 415. Vient ensuite la célébration de la Chandeleur à Saint Victor à l’issue de laquelle les pèlerins ne manquent jamais de descendre dans les cryptes, pour vénérer les martyrs et la « Vierge noire », énigmatique statue du XIIIème siècle taillée en bois sombre. Chaque année l’évêque de Marseille participe à la fête, il bénit les navettes (petits gâteaux en forme de barque) fabriquées dans le four non loin de l’abbaye, il ne manque jamais de rappeler qu’il bénit surtout « ceux qui les ont fabriquées et ceux qui les mangeront… »




